Paroles d’Azheimer

Revue de presse :

 

Le Canard Enchainé / 19 juillet 2006

Jean-Luc Porquet

« Ah ! N’oublions pas Paroles d’Alzheimer. C’est sans prétention, pudique et pas remboursé par la Sécu, mais ça pourrait »

http://www.ruedutheatre.info / 15 juillet 2006

Karine Prost

«  Un spectacle tout en nuances et en retenue. Une parole poignante, douloureuse et sublime, pour faire progresser le regard de chacun. »

Politis / 13 juillet 2006

Gilles Costaz

« Le spectacle, d’une émotion grandissante… a pris de plus en plus d’intensité. Belle actrice, elle frappe au plus sensible de nos relations avec les autres, le mal, la société et la réalité de l’amour. »

Libération / 12 juillet 2006

Willem

« Un spectacle musical sur cette maladie, faut l’faire… On est sur le cul. »

La Croix / 20 juillet 2005

Bruno Bouvet

« Dans la jungle du Festival Off, un spectacle audacieux retient l’attention : la Compagnie Cinquième Saison Productions permet à une remarquable comédienne, R. Saudinos, de faire entendre des ‘ Paroles d’Alzheimer ’ où se mêlent tendresse, chansons et poésie. »

Le Figaro / 13 juillet 2005

Au fil du Off / Armelle Héliot

« … Paroles d’Alzheimer est une proposition grave mais en rien pesante et en rien larmoyante. C’est la sobriété, la simplicité du propos qui touchent. Et c’est la grâce de l’auteur-interprète… sa présence et son talent qui donnent à ce moment sa singularité et sa noblesse… »

France-Inter / 10 juillet 2005 

Chronique de Jean-Marc Stricker

En direct du Festival d’Avignon

« … Jouant tour à tour les deux rôles, R. Saudinos nous donne à la fois la main et le vertige… C’est à la fois prodigieux et familier car son monologue à deux têtes, deux voix, deux douleurs, deux sourires est ponctué de chansons.

Chansons où l’interprète retrouve son unité et nous une sorte d’intimité… »

Évasion Mag.com / Juillet 2005

Annie Ravier

« La maladie d’Alzheimer évoquée, dépassée, sublimée… Interprétation magistrale de Raphaëlle Saudinos… »

France-Inter / 10 juillet 2005
Chronique de Jean-Marc Stricker
En direct du Festival d’Avignon
« … Jouant tour à tour les deux rôles, R. Saudinos nous donne
à la fois la main et le vertige… C’est à la fois prodigieux et familier car son monologue à deux têtes, deux voix, deux douleurs, deux sourires est ponctué de chansons. Chansons où l’interprète retrouve son unité et nous une sorte d’intimité… »

Le Figaro / 13 juillet 2005
Au fil du Off / Armelle Héliot
«… Paroles d’Alzheimer est une proposition grave mais en rien pesante et en rien larmoyante. C’est la sobriété, la simplicité du propos qui touchent. Et c’est la grâce de l’auteur-interprète… sa présence et son talent qui donnent à ce moment sa singularité et sa noblesse… »

La Croix / 20 juillet 2005
Bruno Bouvet
« Dans la jungle du Festival Off, un spectacle audacieux retient l’attention : la Compagnie Cinquième Saison Productions permet à une remarquable comédienne, R. Saudinos, de faire entendre des ‘ Paroles d’Alzheimer ’ où se mêlent tendresse, chansons et poésie. »

Évasion Mag.com / Juillet 2005
Annie Ravier
« La maladie d’Alzheimer évoquée, dépassée, sublimée… Interprétation magistrale de Raphaëlle Saudinos… »

La Voix du Nord / Septembre 2004

“ Un spectacle bouleversant… Le théâtre municipal de Calais était comble…Une gestuelle sobre, précise… Des chansons sur des airs à vous tirer les larmes des yeux… Un spectacle à voir et revoir sans modération aucune, qui s’est achevé par une ovation pour la jeune artiste… »

La Voix du Nord / Septembre 2004

“ Un spectacle bouleversant… Le théâtre municipal de Calais était comble…
Une gestuelle sobre, précise… Des chansons sur des airs à vous tirer les larmes des yeux… Un spectacle à voir et revoir sans modération aucune, qui s’est achevé par une ovation pour la jeune artiste… »

Le Provençal / 22 juin 2004

« Une sublime illustration théâtrale… R. Saudinos incarne magistralement le malade et son épouse, se déplaçant d’un rôle à l’autre à la perfection… Elle interprète les chansons d’une voix  tout aussi remarquable… »

L’Est Républicain / Octobre 2003

“ Un spectacle poignant…. La jeune “Dame en noir” captive son public…”

L’Aisne Nouvelle / Octobre 2003

“ Un hymne à l’amour… L’histoire de Paul et Anne, une histoire d’amour, de tendresse, de déclin et de force face à la maladie, entrecoupée  de chansons à la poésie poignante de Vian, Aragon, Ferré… Des mots simples, forts, singuliers, si parlants, pour conter le récit d’un bouleversement… Une justesse de ton et une richesse de faits qui ont coupé le souffle des spectateurs…”

L’Aisne Nouvelle / Octobre 2003
“ Un hymne à l’amour… Raphaëlle Saudinos a ému le public; son écriture, son interprétation juste et poignante ont parlé aux spectateurs… L’histoire de Paul et Anne, une histoire d’amour, de tendresse, de déclin et de force face à la maladie, entrecoupée de chansons à la poésie poignante de Vian, Aragon, Ferré… Des mots simples, forts, singuliers, si parlants, pour conter le récit d’un bouleversement… Une justesse de ton et une richesse de faits qui ont coupé le souffle des spectateurs…”

Le Dauphiné Libéré / septembre 2003
“ Il faut souligner la performance de R. Saudinos, comédienne, chanteuse, dont l’expressivité extraordinaire capta d’entrée les spectateurs… ”

Le Quotidien du Médecin / Février 2003

Gérard Bozet
“Écrit, mis en scène et magistralement interprété par Raphaëlle Saudinos… Une représentation inoubliable… . “

Le Quotidien du Médecin / Février 2003

“Écrit, mis en scène et magistralement interprété par Raphaëlle Saudinos… Une représentation inoubliable…. »

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Entretien avec Raphaëlle Saudinos :

VL : Comment est “né” Paroles d’Alzheimer ?

RS : En 2000, le Syndicat d’Agglomération Nouvelle de Saint Quentin en Yvelines qui connaissait mon travail, m’a commandé un spectacle de sensibilisation sur la maladie d’Alzheimer, pour 5 représentations.
J’ai été touchée personnellement et j’ai trouvé là l’occasion d’essayer de faire de cette épreuve familiale une histoire qui serve à chacun… Et puis comme comédienne, j’étais gourmande de défis : un rôle d’homme, un rôle de femme, des chansons, une gamme d’émotions immense, une grande histoire d’amour… je me suis bien servie et je me régale !

VL : Des 5 dates commandées par le SAN, à la centième représentation que vous venez de fêter, quel beau parcours pour un spectacle “d’information”, sur un sujet a priori difficile !

RS : Oui, c’est vrai ! Il faut dire que j’ai toujours envisagé « Paroles » comme un spectacle, tout court. C’est d’abord une histoire d’humains.
L’information sur la maladie, si elle passe, n’est pas du tout l’essentiel. Aussi, le bouche à oreille a bien fonctionné et nous avons joué plus de cent dates sur plusieurs saisons, la plupart dans un contexte médical. Nous voilà donc avec un spectacle parfaitement rodé et pourtant assez «jeune» sur le marché théâtral! C’est un paradoxe que je savoure car il me donne une grande liberté sur le plateau…

VL : Et vous avez présenté le spectacle l’an passé en Avignon ?

RS : Oui, l’accueil du public et les réactions positives des professionnels m’y ont encouragée. J’ai principalement envisagé le Festival Avignon Off 2005, pour porter le spectacle devant le “grand public”. Mais aussi parce que je souhaitais faire l’expérience d’une série de représentations, car nous jouions surtout en tournée « à la date ».

VL : Comment avez-vous préparé cette nouvelle étape ?

RS : J’ai retravaillé et récrit une partie du spectacle et rajouté deux scènes et une chanson. J’avais envie qu’il y ait une part de création dans cette nouvelle aventure. Environ un tiers du spectacle a été modifié.

VL : Pourquoi revenir en Avignon en 2006 ?

RS : Le festival Off était pour moi un peu un « test ». J’ai découvert avec bonheur combien il faut faire confiance au public. Il a répondu présent et cet accueil formidable nous a tout naturellement donné envie de revenir, en espérant que le bouche à oreille marchera de nouveau !

VL : Qu’espérez-vous pour ces prochaines représentations au Théâtre de l’Étincelle ?

RS : Du monde,bien sûr, tout festival Off est une prise de risque et ce spectacle est tout particulièrement un partage avec le public.
J’aimerais aussi que d’autres professionnels aient la curiosité et l’audace d’aller au delà des préjugés et de prendre le risque d’être touchés. Enfin, je souhaite que les chansons des poètes et l’histoire de Paul et d’Anne émeuvent. Qu’elles montrent que la « folie » peut aussi être sœur de la poésie.

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Entretien avec Véronique Vella, directrice artistique de Cinquième Saison Productions :

VL : Qu’est-ce qui vous a donné envie de produire « Paroles d’Alzheimer » avec votre Compagnie ?

VV : Tout d’abord, la confiance que j’ai dans le travail de Raphaëlle Saudinos, que je connais de longue date. Elle m’a soumis son texte à la lecture. L’écriture de la pièce, sincère, délicate, pudique, le choix des chansons qui viennent « respirer » le propos, ainsi que les intentions de mise en scène de Raphaëlle, m’ont convaincue.

VL : N’avez-vous pas été rebutée par le sujet ?

VV : Au contraire ! Je pense qu’il appartient au spectacle vivant de s’emparer d’un sujet comme celui-ci. En parler au Journal de 20h00, c’est bien, mais ce n’est pas assez.
Sur une scène, il ne s’agit pas seulement d’informer, mais d’émouvoir, de faire rêver, de faire réfléchir. Sur une scène on a le temps de parler au spectateur. Le temps de se taire aussi, pour lui laisser l’espace de la pensée : La scène, c’est même certainement le dernier « espace-temps culturel » où l’on a du temps !

VL : Êtes-vous heureuse du résultat ?

VV : Et comment ! Fêter la centième d’un spectacle totalement autoproduit – la Compagnie ne recevant aucune subvention – à une époque où l’exploitation moyenne d’une pièce tourne autour de 9 représentations, ça a de quoi me rendre plutôt fière ! Et puis je trouve que Raphaëlle Saudinos est une comédienne magnifique, à mon avis une des meilleures actrices de sa génération. La voir s’emparer de cette histoire, passer d’un rôle à l’autre, du rire aux larmes, de la parole au chant est remarquable à tous égards.

VL : Qu’auriez-vous envie de dire pour donner envie d’aller voir « Paroles d’Alzheimer » ?

VV : C’est un spectacle qui a des vertus, comme on le dirait d’une plante médicinale. Un spectacle utile. Paroles d’Alzheimer devrait être reconnu d’utilité publique et remboursé par la Sécurité Sociale !

Propos recueillis par Virginie Legrand