Sur le Fil (en tournée de 2012 à 2016)

Sur le fil…

Portraits d’Aidants Familiaux

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de et avec Raphaëlle Saudinos
Collaboration artistique : Véronique Vella
Arrangements et accompagnement musical : Jean-Louis Cortès
Lumières et régie générale : Denis Koransky
Avec les voix d’Elsa Lepoivre et de Véronique Vella, sociétaires de la Comédie-Française

Les chansons du spectacle :

« La Mamie m’a dit » (V.Pestel/V.Pestel)
« Vanina s’en va… » (V.Pestel/V.Pestel)
« Avec une patience d’ange… » (L.M.Sagnières/V.Vella)
« Maintenant que la jeunesse… » (L.Aragon/L.Léonardi)

« Plus tout à fait ici… » (L.M.Sagnières/V.Vella)

« Vives de ma vie » » (V.Pestel/V.Pestel)

Note d’intention :

IMG_9114Depuis 2000, parallèlement à mon parcours de comédienne, je tourne sur les scènes de France un spectacle d’information sur la maladie d’Alzheimer, Paroles d’Alzheimer. À l’occasion de ces représentations, j’ai rencontré de nombreux aidants familiaux, ainsi que les professionnels qui essayent de les aider. J’ai été confronté à cette situation au sein de ma famille.
J’ai eu le sentiment que c’était à eux qu’il fallait rendre hommage. A eux aussi qu’il fallait apporter des solutions, et une certaine reconnaissance. J’ai donc créé un nouveau spectacle musical, « Sur le Fil… », qui dure une heure et contient sept chansons, pour ouvrir le débat sur la place centrale qu’occupent les aidants familiaux. Les reconnaître, les comprendre, les aider.
Riche de l’expérience de ces 200 représentations du spectacle Paroles d’Alzheimer, et d’une histoire personnelle renouvelée, je l’ai envisagé dans un esprit d’exigence artistique, de respect, de tendresse, mais aussi d’humour, qui permette à la fois d’informer et de rendre hommage à ceux qui prennent en charge, dans la plus grande discrétion, le défi que représente pour notre société le vieillissement de sa population.

Raphaëlle Saudinos

L’histoire, les histoires…

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Lydia, dite Lili, est auxiliaire de vie.
Elle aime son métier. Elle l’a choisi. Elle « croit encore à la joie intime qu’apporte le sentiment d’être utile à l’autre ». A travers elle, nous en découvrons les joies et les difficultés.
Elle nous guide, tel un fil rouge, au cœur de trois histoires :

IMG_9018Françoise, la quarantaine, accompagne son père qui perd son autonomie. Elle s’épuise, victime de son « besoin de tout prendre en charge, de tout maitriser », met en danger son propre couple.
Elle décide alors de se faire aider, mais le chemin est encore long.
Face à l’incompétence des aides non professionnelles, puis à sa propre résistance à céder la juste place à Lili, c’est finalement en suivant un formation d’aide aux aidants qu’elle trouve un équilibre qui va bénéficier à son père et à toute la famille.

Joseph est atteint de la maladie de Parkinson et de la maladie à Corps de Lewy. Sa femme, Solange, l’accompagne. L’épuisement, le refus de se faire aider, sa propre fragilité psychologique la mènent au pire. A travers le récit de Lili, sont évoqués la maltraitance, et l’impossibilité, parfois, pour les professionnels, d’aider les aidants.

IMG_9067Mamilou est une vieille dame à forte personnalité, « pas du genre à se laisser embêter par le temps qui passe et les p’tits bobos ». Mais à la suite d’une chute, elle devient dépendante. Sa belle fille Géraldine décide de tout prendre en charge, et l’équilibre affectif et financier de cette famille modeste s’effondre. Ce sont le regard et l’intervention de Kevin, son petit fils, qui vont permettre de trouver des solutions, d’engager Lili, et d’inventer une nouvelle place d’ainée à Mamilou.

Scénographie et mise en scène :

J’ai souhaité filer, tout au long du texte et de la mise en scène, la métaphore du « fil » : fil de la flèche du temps qui passe, fil du rasoir sur lequel se trouvent ceux qui font face à ces situations, fil des liens qui se tissent entre les différents protagonistes.
L’actrice interprétant Lili, incarne également Françoise et Géraldine, qui racontent leur histoire.
Chacun des trois personnages a son propre espace de jeu, dans lequel éléments de décor, costumes et accessoires le font exister.

En fond de plateau, et le traversant de droite à gauche un fil à linge avec des vêtements, mais aussi des draps sur lesquels seront inscrits les noms des différents personnages.
Les changements se font à vu, afin que le public puisse passer d’un personnage à l’autre sans difficultés.
Les chansons viennent naturellement accompagner chaque récit.

Un « fil rouge », littéralement un long ruban de satin rouge, relie les différents espaces de jeu, au fur et à mesure du récit, symbolisant visuellement Lili, personnage principal et « fil rouge » de l’histoire.
Le jeu des lumières valorise chaque étape du spectacle, soulignant également les changements de protagoniste.

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