Lougarouve

Mille reflets d’Anne Sylvestre

avec

Nathalie Miravette

Raphaëlle Saudinos

Isabelle Turschwell

MISE EN SCÈNE COLLECTIVE

sous le regard de Véronique Vella de la Comédie Française

ARRANGEMENTS ET PIANO : Nathalie Miravette

ARRANGEMENTS VOCAUX : Benoît Urbain

LUMIÈRES : Philippe Lagrue

DIRECTION ARTISTIQUE : Raphaëlle Saudinos

En novembre 2020, Anne Sylvestre s’est physiquement éclipsée et ce, en dépit d’environ 495 projets en cours et d’un public amoureux…
Chagrin…
Et désir immédiat de garder cette œuvre vivante.

Comment ?
On pourrait faire un peu sonner les mots et les notes, elle en jouait :
on serait trois filles, on essaierait de se laisser traverser par elle, à travers son œuvre foisonnante, en suivant nos intuitions et on laisserait les choses venir….

On serait juste assez sorcières pour se dire que peut-être, dans cet esprit, elle mènerait un peu la danse, de là où elle est…
Ce serait incroyablement insolent, de se dire ça !
Ce serait un peu audacieux…

Oui, exactement,
on serait insolentes, audacieuses, un peu sorcières, et on commencerait à toucher du doigt quelque chose.

Et puis, on constaterait que, par ordre alphabétique, nos trois noms de famille, Miravette/ Saudinos/ Turschwell, forment le délicieux acronyme « MST » :
Le trio MST, ça claque, non ?
Là, on serait prises de fou-rire !

Et on aurait l’impression d’avancer sur le bon chemin.
On rêverait d’un spectacle profond mais drôle aussi, forcément, puisqu’on travaillerait à lui être fidèle.

On se mettrait à boire du rouge,
plutôt du Bourgogne.
Et puis, on se dirait : on voudrait tout chanter, mais faut trouver un axe… Faut choisir…
On pataugerait un peu,
parce qu’on voudrait VRAIMENT tout chanter.

Et, dans un premier temps, toutes les nuances du féminin de cette œuvre s’imposeraient d’elles-mêmes.
On se dirait : « Ah, ça va être un spectacle féministe ».
Bon, là y’aurait une ombre…

Tout mot en « -isme » serait réducteur.

Féministe de fait, oui.
Être si complètement une femme, de tellement de façons d’être une femme, de tous les combats et de toutes les joies, et l’écrire si bien, c’est être féministe.
Mais quand on est aussi tant d’autres choses, on est quoi ?

Alors, on parlerait aussi des hommes : les amis, les amours, les amants, les fils, les pères, les frères, les décevants, les méchants, les pesants … tous les hommes qu’on aime … et ceux qu’on n’aime pas.
On choisirait aussi les chansons qui parlent d’eux ;

Ils sont tous là.
On sentirait qu’on tient un fil.

On chercherait des mots,
des mots pour dire cela,
des mots nouveaux pour parler d’une pensée qui métamorphoserait sans désunir,
d’un « féminisme » porté par les femmes et par les hommes, un mouvement fertile qui permettrait de réinventer le féminin et le masculin traditionnels, un humanisme inventif qui serait une des nuances nouvelles de l’amour.

On en trouverait.
Par exemple, « Adelphité » :
« Englobant sororité (qui exclut les hommes) et fraternité (qui exclut les femmes), l’adelphité désigne des relations solides et harmonieuses entre êtres humains, indépendamment de leur genre ».

En fait, on parlerait des gens…

De « ceux qui doutent », bien sûr, mais surtout de tant d’autres…

On reprendrait du Bourgogne parce que là, on s’égare, non ?
Non, on ne s’égare pas.
On s’inspire,
on tente de partager une œuvre si dense qu’elle sera toujours à découvrir, en l’ancrant dans ce qui nous traverse aujourd’hui.

On sortirait ainsi quelques mots de notre bandit manchot, objet qu’elle affectionnait, pour que leur contemporanéité vibre à l’unisson des chansons d’Anne Sylvestre.
On travaillerait à une mise en scène collective, parce qu’il y a dans l’air un bénéfique besoin de retrouvailles et de partage.

On demanderait à une merveilleuse actrice-chanteuse, metteuse en scène de référence des spectacles musicaux de la Comédie-Française, d’être notre indispensable œil extérieur.
On aurait à cœur de garder l’exigence artistique qui fût celle d’Anne Sylvestre, tant pour les arrangements musicaux, réinventés pour le spectacle, que pour le travail vocal et la mise en scène.
On partagerait des mots, des chansons, du rire, de l’émotion, notre plaisir de retrouver le plateau et un certain nombre de valeurs humaines pour ré-enchanter les jours à venir.

On appellerait ça « Lougarouve », néologisme d’Anne Sylvestre, que ses filles et petite-fille veulent bien nous confier, avec leur confiance et leur soutien pour cette aventure.

On espérerait secrètement que son ombre bienveillante nous accompagne (… il faut dire qu’on en serait à la deuxième bouteille de Bourgogne).

Alors, peut-être, elle nous trouverait un brin présomptueuses !
Elle froncerait le nez, planterait son regard vert dans les trois nôtres arrêtés et laisserait échapper son grand éclat de rire.

Et là, on saurait qu’elle est vraiment avec nous !

Raphaëlle Saudinos

LOUGAROUVE, les chansons :

Frangines, Carcasse, Les impedimenta, Un mur pour pleurer, Plate prière, Les gens qui doutent, Très gentille et désespérée, Xavier, Une sorcière comme les autres, D’accord, Que vous êtes beaux, Langue de pute, Ça n’se voit pas du tout, Bleu, Les grandes balades, Belle parenthèse, Juste une femme, Lâchez-moi, Non tu n’as pas de nom, Partage des eaux

Durée du spectacle : 1h30

Photos de répétitions : E.Brouchon / Photos en jeu : E.Lacoux

Presse et avis du public :

Culture-tops.fr :

« LOUGAROUVE, mille reflets d’Anne Sylvestre (à voir en urgence)

Elles sont 3… non quatre car la présence d’Anne Sylvestre est bien là, tangible. Elle inonde l’air d’une présence bienveillante sur ce trio de femmes-fleurs, femmes au cœur blessé, amazones libres et frondeuses et mères matricielles.

Un enchantement, un bonheur ! Des fulgurances du cœur nous traverse dans des chansons méconnues d’Anne Sylvestre dont la femme est le terreau de l’écriture et la source d’inspiration première. Dans cette petit salle Léo Ferré à Ivry sur Seine, elles ont donné la première de cette bouleversante incursion au cœur de la poésie d’un quotidien sublimé par trois voix, trois présences et un piano. Sous l’œil bienveillant de Véronique Vella (de la Comédie Française) qui les a dirigées, avec les merveilleux arrangements vocaux de Benoît Urbain, on redécouvre l’atmosphère des chansons intimes d’Anne Sylvestre avec pour fil narratif des questions posées à la compositrice aux réponses fulgurantes. Une parole qui fait du bien, qui déchire parfois, qui submerge tout le temps.

Ses mots nous manquent mais Nathalie Miravette, Raphaëlle Saudinos et Isabelle Turschwell nous tiennent la main pas à pas dans ces 20 chansons dont on aimerait que cela ne s’arrête pas. Il reste des places pour ce soir. Je vous communique les prochaines dates bientôt en région parisienne. Quand les mots pansent les maux et caressent l’âme en rendant hommage à la femme, éternelle terreau fertile d’une liberté créatrice, c’est à ne pas manquer. »

Jean-Pierre Hané pour CULTURETOPS.fr

Esprit Paillettes.com :

« Lougarouve : Anne Sylvestre, c’est nous !

Sur la scène intimiste du Forum Léo Ferré, Porte d’Ivry, où « Lougarouve, mille reflets d’Anne Sylvestre » se joue pour la première fois, elles sont trois pour interpréter le magnifique répertoire d’Anne Sylvestre, qui a elle-même habité les lieux en tant qu’artiste mais aussi fidèle spectatrice avant de disparaître récemment, sur la pointe des pieds.

Moment suspendu qui enchante les proches de l’artiste comme ceux qui la découvrent véritablement, ne la connaissant jusqu’alors que pour sa célèbre et vibrante chanson « J’aime les gens qui doutent ».

A l’initiative de ce très beau spectacle, Raphaëlle Saudinos, comédienne, chanteuse et directrice artistique. Elle s’est déjà, entre autres, frottée par le passé à l’écriture et l’interprétation de plusieurs seule-en-scènes ou duo musicaux : « Paroles d’Alzheimer » (2005), « Une Carmen » (2009), « Sur le fil » (2012), « Vieillir c’est vivre » (2014), et enfin « Salutation au soleil » (2018) présenté à Avignon Off 2019 et actuellement en tournée.

Pour ce spectacle sensible, féminin et respectueux de l’univers d’Anne Sylvestre, elle s’entoure de deux artistes sur le plateau qui partagent avec elle un lien très fort avec cet univers : Nathalie Miravette, qui depuis sa rencontre en 2011 avec Anne Sylvestre a notamment réalisé les arrangements de la moitié de ses derniers albums et spectacles avec Jérôme Charles et l’a accompagnée en scène. Très tôt sur le plateau, avec la complicité de ses camarades, il a été évident qu’elle devait sortir de derrière son piano, pour l’occasion ce soir-là emprunté à Léo Ferré, et se joindre à ce trio tour à tour joyeux, tendre, gouailleur et mélancolique.

« Anne Sylvestre ? Oui ! »

La comédienne et chanteuse Isabelle Turschwell n’est pas en reste : elle explore sur le plateau toute cette galerie d’émotion avec toute l’énergie et la pétillance qui lui viennent d’un parcours riche dans la comédie musicale.

Et l’alliance de ces trois talents forme une vraie proposition artistique de qualité et au fond, assez inédite : « Anne Sylvestre ? Oui ! ». Toutes, avec espièglerie et fierté à la fois, le revendiquent. Chacune peut déployer son talent tout en épaulant ses camarades dans une joie gourmande et enfantine.

Car oui, il y a beaucoup de joie dans ce spectacle où l’on parle de tout sans jamais se prendre au sérieux : des amis, des amours, des amants, des fils, des pères, des frères, ceux qui déçoivent, ceux qui nous pèsent … tous les hommes qu’on aime … et ceux qu’on n’aime pas. 

On ouvre la bouteille de vin, on se ressert. La complicité avec le public est tangible. Et les arrangements vocaux de Benoît Urbain y sont aussi pour beaucoup. Ainsi que le regard artistique bienveillant et exigeant de Véronique Vella, sociétaire de la Comédie-Française.

De fait, les vingt chansons d’Anne Sylvestre filent à la vitesse de la lumière. Et célèbrent en fil rouge un néologisme qui nous réjouit : « L’adelphité » : « Englobant sororité (qui exclut les hommes) et fraternité (qui exclut les femmes), l’adelphité désigne des relations solides et harmonieuses entre les êtres humains, indépendamment de leur genre ».

Anne Sylvestre, c’est surprenant, c’est drôle, c’est audacieux, c’est tendre, c’est poétique ! Et même bucolique, ironique, mordant, fantaisiste ! « Anne Sylvestre ? » Ce sont elles. Anne Sylvestre, c’est nous… aussi ! »

Laëtitia Heurteau pour esprit-paillettes.com

« Il y avait hier soir une ambiance électrique sur le plateau du FLF – Forum Léo Ferré, parce que l’esprit Anne Sylvestre avait été convoqué par trois jeunes femmes talentueuses, – Nathalie Miravette, Raphaëlle Saudinos, Isabelle Turschwell – parce que Anne était là sur scène, avec elles, avec nous. Ni trahie, ni imitée les trois artistes ont réussi à la faire venir dans les lieux par une mise en scène ingénieuse, virevoltante, par le choix de chansons drôles s’accordant bien à leur esprit comique (je connaissais celui de Nathalie), sans négliger les chansons graves, intimistes dans lesquelles on percevait l’émotion des interprètes (et celle de la salle) comme dans « Un mur pour pleurer » ou « Juste une femme » par exemple.

Leurs voix magnifiques, mises en harmonie par Benoît Urbain, ont fait de ce moment un spectacle de haut vol, de grande qualité. « Partage des eaux » entre autres, illustre bien le travail, l’inventivité, la créativité de ces Lougarouves qui je l’espère iront loin avec ce projet magnifique dans lequel Véronique Vella a mis sa patte experte.

– Anne Sylvestre êtes-vous là ? – Oui je suis là et j’ai aimé ce spectacle. »

Evelyne Lacoux

 LOUGAROUVE, mille reflets d’Anne Sylvestre. AU FORUM LÉO FERRÉ – 17 & 18 mai 2022.


« C’est assurément l’un des trois spectacles musicaux les plus enthousiasmants qu’il m’ait été donné de voir cette année. Une « coalition de talents » féminins (la grande Nathalie Miravette au piano, avec les excellentes Raphaëlle Saudinos et Isabelle Turschwell) nous ont offert un florilège de chefs-d’œuvre – parfois injustement méconnus – de l’irremplaçable Anne Sylvestre. Inutile de le préciser, les interprétations sont d’une justesse épatante, la complicité du trio saute aux yeux autant qu’aux oreilles, et les titres sont enchaînés à un rythme de comédie musicale. Il y a surtout une mise en relief des textes qui mérite d’être soulignée : la sobriété de certains arrangements de Nathalie démontre, si besoin en était, que les chansons d’Anne Sylvestre se passent aisément d’artifices d’orchestration. Mais la musique n’est pas négligée pour autant : les arrangements vocaux signés Benoît Urbain nous ont gratifiés de chœurs à trois voix a capella qui étaient autant d’instants de grâce. J’ai réussi à capturer quelques images, et c’est en faisant le montage que j’ai eu la très nette impression qu’Anne Sylvestre elle-même était dans le public ce soir-là !
Saluons enfin la mise en scène collective, sous le regard de Véronique Vella, de la Comédie Française. Souhaitons de voir ce spectacle tourner prochainement dans toute la France ! »
Serge Llado

L’équipe artistique :

NATHALIE MIRAVETTE                                                              

Comédienne, chanteuse, pianiste

Après des études musicales classiques, la curiosité la titille et son naturel réservé et impétueux à la fois la font débouler dans l’univers de la chanson et du théâtre musical à partir de 2000. Elle a travaillé notamment avec Allain Leprest, Bernard Joyet ou encore Henri Courseaux, en tant que pianiste de scène, arrangeur et comédienne.

Auparavant elle a enseigné le piano classique et l’accompagnement en conservatoire.

Elle compose également pour le théâtre (avec Emma la clown, Pierre Margot et Claire Guyot). Elle a également créé, entre autres, deux spectacles de chanson, présentés en Avignon en 2011 et 2017 (m.e.s Juliette Noureddine.), en qualité d’interprète et d’auteur.
Elle a créé le spectacle d’humour musical Duel op.3, en janvier 2018 avec Laurent Cirade (m.e.s Gil Galliot).

En 2011, la rencontre avec Anne Sylvestre a marqué le début d’une complicité musicale et humaine qui n’a fait que croître au fil des années. Anne lui a confié la réalisation des arrangements de la moitié des derniers albums et spectacles sur scène (avec Jérôme Charles ).

Elle collabore désormais à l’élaboration des recueils des chansons d’Anne Sylvestre, aux éditions BC Musique, maison d’édition créée par Anne Sylvestre en 2018, dirigée aujourd’hui par Alice, Philomène (ses filles) et Clémence (sa petite-fille).

Le but de cette société est de faire découvrir ou redécouvrir Anne Sylvestre, afin qu’elle reste absolument dans le monde d’aujourd’hui et le paysage de demain…

RAPHAËLLE SAUDINOS

Comédienne, chanteuse, directrice artistique

Raphaëlle Saudinos se forme à l’Académie Supérieure d’Art Dramatique de Pierre Debauche, puis au Rose Bruford College of Speech and Drama, à Londres.

A son retour, elle est engagée par la compagnie P.Debauche pour chanter le rôle-titre de la Périchole d’Offenbach puis à la Comédie-Française pour La Vie Parisienne, du même auteur .

Riche de six années de jeu collectif, elle ressent le besoin d’une pratique soliste, et écrit et interprète plusieurs seule-en-scène musicaux : « Paroles d’Alzheimer » (2005), « Une Carmen » (2009), « Sur le fil » (2012), « Vieillir c’est vivre » (2014), et enfin « Salutation au soleil » (2018) présenté à Avignon Off 2019 et actuellement en tournée.

Parallèlement à son travail en solo, elle joue et chante sous la direction de Daniel Mesguich, Anne Delbée, Alexander Lang, Pierre Debauche, Véronique Vella …

Entre 2008 et 2019, elle collabore aux mises en scène des spectacles musicaux de Véronique Vella au Studio-Théâtre de la Comédie-Française : « Cabaret érotique »,puis les deux premiers volets d’une trilogie à partir des « Contes du Chat perché », de Marcel Aymé.

Après  « Le loup »,en 2009,  et « Le cerf et le chien », en 2016, elles co-mettront en scène « le chien » en mars 2023 dans cette même salle.

En novembre 2018, elle co-dirige un stage avec Jean-Jacques Lemêtre, musicien et pédagogue du Théâtre du Soleil, à la Cartoucherie de Vincennes : « Jouer avec la musique »

Elle est depuis 2011 directrice artistique de la compagnie Cinquième Saison Productions, et sociétaire de la SACD depuis 2006.

ISABELLE TURSCHWELL

Comédienne, chanteuse

Dès 17 ans, un bac Théâtre en poche, Isabelle joue sa première «comédie sous marine en chansons » Ferdinande des Abysses sous la direction de Nicolas Lormeau (sociétaire de la Comédie Française).

Elle suit parallèlement une formation de théâtre à l’Ecole Claude Mathieu et de chant avec Françoise Rondeleux et Michèle Troise.

Depuis, Isabelle alterne pièces de théâtre et comédies musicales.

Elle intègre pendant trois ans le Teatro Malandro, troupe dirigée par Omar Porras, où jeu, musique, chant, masque et corps sont étroitement liés ( Noces de Sang, Bakkhantes, Ay Quixote).

Elle chante et joue, entre autres, dans La Vie Parisienne (mis en scène par Daniel Mesguich), Hair (Jacques Rosny), Oliver Twist, Le Chat Botté, 50 et des nuances (Ned Grujic), La Périchole (Jérôme Savary), Noce (René Albold), Le Bouc, le Rêve d’Alvaro (Jérôme Imard et Eude Labrusse), Dans la chambre (Nicolas Lormeau), Chance ! (Hervé Devolder), Epouse-moi (Patrick Alluin), Le Grand Cahier (P.Giusti)…

Elle met en scène Les rouleaux de printemps, spectacle musical, Tic Tac Tom (M.Bonneau) spectacle jeune public, Les bas d’Biquettes, duo vocal burlesque, Tel Frère Telle Sœur, duo musical. Avec la compagnie Le Cornet à spirales elle met en scène également deux spectacles musicaux : Trio Job et Le P’tit bal perdu, puis au sein de la Compagnie du Sans Souci et avec son complice Lauri Lupi : De la Bouche à l’Oreille, et Album de famille spectacles en chansons sur le thème de l’amour et de la famille, puis avec Mariline Gourdon Devaud : Carnet de Notes, spectacle en chansons sur le thème de l’école.

VÉRONIQUE VELLA

Co-metteuse en scène

Après une formation dans la Classe Libre du cours Florent, Véronique Vella entre le 15 mars 1988 à la Comédie-Française dont elle devient la 479e sociétaire le 1er janvier 1989.

Très impliquée dans l’univers musical, elle met en scène dès 1992 « Paris cabaret ! », dans lequel elle chante également, l’un des premiers cabarets produits par le Français.
Depuis 2008, elle a monté plusieurs spectacles musicaux au Studio-Théâtre, en collaboration avec Raphaëlle Saudinos : « Cabaret érotique », puis « Le Loup », « Le Cerf et le Chien », deux adaptations de nouvelles de Marcel Aymé ; elles y co-mettront en scène un troisième volet, « Le Chien », en mars 2023.

Elle met en scène Psyché, comédie-ballet de Molière, sur des musiques originales de Vincent Leterme, à la Comédie-Française ; La Fausse Suivante de Marivaux, au Théâtre 14 ; La Carte de temps, de Marcel Aymé, à l’Essaïon ; ainsi que René Guy Cadou, la cinquième saison, solo sur l’œuvre du poète, qu’elle interprète.

Chanteuse reconnue, elle participe aux cabarets du Français : « Boris Vian », « Léo Ferré » « Quatre femmes et un piano » , « L’Interlope (cabaret) », « Le bœuf sur la table ».
Elle chante le rôle-titre de « La Dame de Monte-Carlo » de F.Poulenc et J.Cocteau.
Elle publie également un album des chansons du spectacle, Liberté couleur de feuilles (Véronique Vella chante René Guy Cadou).

Comédienne remarquée de la maison de Molière, elle travaille sous la direction de Julie Deliquet, Eric Ruf, Denis Podalydès, Jeanne Herry, Léna Bréban, Maëlle Poésy, Valérie Lesort et Christian Hecq, Laurent Pelly, Lilo Baur, Jérôme Deschamps, Daniel Mesguich, Valère Novarina, Simon Eine, Antoine Vitez…

Actuelle trésorière de l’association, elle a créé Cinquième Saison Productions en 1996.

BENOÎT URBAIN

Arrangements vocaux

Études musicales au conservatoire de Reims (orgue, chant, solfège, écriture, analyse)

Entre au conservatoire national de Paris en classe d’écriture (prix de contrepoint , prix de fugue, accessit d’harmonie).

Travaille comme compositeur, formateur, comédien pour :

THÉÂTRE DU CAMPAGNOL La croisière oubliée-Médor (R.Vitrac) Le voyage à Rome (création du Campagnol) Le joueur (Goldoni) Le jeu des sept familles (création du Campagnol) (prix du syndicat de la critique pour la meilleure musique de scène) L’audition ou la folle journée (M.Tanant) Chez Ripp (S.Bonna fil), A dimanche (M.Tanant) Prova d’orchestra (M.Tanant). Peines d’amour perdues (W.Shakespeare) Nouvelles de Sicile (Pirandello-M.Tanant).

COMPAGNIE LAURENT SERRANO. Le chaperon rouge (E.Schwarz). Le dragon (E.Schwarz). Le chat botté (L. Serrano) Mille francs de récompense (Victor Hugo) La cagnotte (E. Labiche) Kvetch (Steven Berkoff)

COMPAGNIE DE LA LUNE ROUSSE La cinquième saison (Ricardo Lopez Munoz).

COMPAGNIE ENFIN LE JOUR.(DANSE) Le bal des ardents (Thierry Escarment-Richard Cayre). L’Autre Théâtre Les Frères Karamazov (Adapt. et m. en sc.Jean Gillibert) Le Mort-Homme (texte et m. en scène Jean Gillibert) Chansons, dançons, garçons (spectacle cabaret) (Musicien et comédien)

Participe en tant que musicien-arrangeur-orchestrateur aux disques et spectacles de Jacques Haurogné, Marc Perrone, Francesca Solleville, Abed Azrié, Au p’tit bonheur, Salif Keita (Moffou), Alain Bashung (L’Imprudence), Juliette Gréco, Marie Ruggeri, Julien Baër. Mais quelle comédie ! Comédie Française

PHILIPPE LAGRUE :

création lumières

D’abord régisseur général puis directeur technique adjoint de la salle Richelieu (Comédie-Française), il est directeur technique du Théâtre du Vieux-Colombier depuis 2015.

Il est également metteur en scène et éclairagiste.

Créations lumières :

2001 Le songe d’une nuit d’été mes Marion Coby
2002 Léonie est en avance mes Marion Coby
2002 Les infortunes de Matamore mes Pascal Laurens
2003 Artiste 7614 mes Jean Jacques Blanc
2003 Il Campiello mes Marion Coby
2003 Bouli Miro mes Christian Gonon
2004 La divine comédie Comédie Française
2005 Grief mes Anne Kessler
2008 La Famille mes Pierre Notte
2009 La vie selon Bulle Agathe de la Boulay mes Claude Mathieu
2010 La sorciere du placard aux balais mes Les Asticoteurs
2011 Viento del pueblo mes Coraly Zahonero , Vincente Pradal
2012 Blessures de Femmes mes Catherine Cabrol – Alain Lenglet
2012 Les Lais de Marie De France mes Marie Sophie Ferdane
2013 4 femmes et un piano mes Sylvia Bergé
2013 Pièces de guerre mes Gilles David
2013 L’Anniversaire mes Collectif Colette
2014 Griselidis mes Coraly Zahonero
2014 Calchas mes Gabriel Tur
2014 Pauline à la plage mes Laurent Cogez
2015 Del Flamenco à Lorca mes Vincente Pradal
2015 Un Moment avec Jules Renard de et par Catherine Sauval
2015 Les Cuisinières mes PLagrue
2016 Les Fous ne sont plus ce qu’ils étaient de R Devos mes Elliot Jenicot
2016 La Musica mes Anatoli Vassiliev
2016 La Demande d’Emploi mes Gilles David
2016 Une soirée avec Obaldia mes PLagrue
2016 L’homme qui voulait être un arbre mes Catherine Sauval
2016 La Danse du Fumiste mes Catherine Benhamou
2017 Au pays des mensonges mes Noam Morgensztern
2017 Et Ling rencontra Wang Fô mes Marie Edith Le Cacheux Roussillon
2018 Devastation mes Marceau Deschamps Segura
2018 Ma Famille mes Ariane Dumont-Lewi
2018 Nana mes Catherine Sauval
2019 Le testament du Père Lelleu mes Florence Limon
2019 Artiste 7614 mes Jean Jacques Blanc
2020 Baltringue Palace mes Régis Santon
2020 La Note mes Marie Sauvaneix
2020 Flagrant Déni mes Catherine Benhamou
2020 La Pensée, la poésie et le politique mes Christian Gonon
2021 Habiter le temps mes Leah Lapiower

Production et remerciements :

Produite par Cinquième Saison Productions, la création du spectacle a été soutenue par
Adélaïde Trives, du Théâtre l’Hydre en scène à Le Trait (76), Stéban Lam, du Forum Léo Ferré, à Ivry-sur-Seine, et Régis Ferron de l’Espace Marcel Carné à Saint Michel sur Orge qui nous ont accueillies en résidence. Merci à eux.

Merci également à Paul-Jacques Hulot au Moulin du Roc, scène nationale à Niort, à Florian Blache, de l’Office Culturel Municipal de Sarcelles, et à Henri Dalem, du Théâtre des Pénitents à Montbrison, qui, en programmant le spectacle avant sa création, ont rendu celle-ci possible.

Enfin les lougarouves remercient les filles et la petite-fille d’Anne Sylvestre de leur généreuse confiance, Pierre Margot, qui a accompagné cette mise au monde, Serge Bagdassarian, de la Comédie Française, pour ses conseils précieux et Olivier Chaudenson, directeur de la Maison de la Poésie-scène littéraire, pour son accueil ponctuel.

Contact: cinquiemesaisonprod@gmail.com

photo:E.Brouchon